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Limiter l'impact environnemental de l'éclairage et de la sonorisation de votre événement

L'éclairage et le son participent à la mise en scène de l'événement. C'est une part délicate et importante de la logistique, qui impose des responsabilités : une coupure de lumière, de son ou d'image peut s'avérer être une catastrophe. Le stress et la pression de devoir assurer sont donc omniprésents, aussi a-t-on tendance à "surprévoir", au cas où... Inutile toutefois de surdimensionner et de renouveler systématiquement le matériel, pensez simplement efficace et utile ! Il existe des alternatives pour tout. Puis, pensez à louer, à réutiliser, sans chercher forcément le tout dernier matériel qui contraint à en changer souvent...

Gérer l'éclairage avec éco-responsabilité

L'éclairage, c'est la magie du lieu, le relief de l'événement. Alors, comment répondre aux besoins du spectacle/manifestation (puissance, fiabilité), qui demande généralement une grosse puissance électrique, tout en consommant moins ?

  • Aux donneurs d'ordre d'être raisonnables sur la sélection et la quantité d'éclairages, de choisir les plus efficaces.
  • La lumière naturelle est gratuite, on peut chercher à l'exploiter au maximum, quitte à la compléter : cela, outre les économies d'électricité, apportera plus de bien-être aux visiteurs. En s'assurant de la météo au préalable, on peut prévoir la luminosité et les sources complémentaires à ajuster au cours de l'événement.
  • On peut se contenter de la puissance nécessaire et exploiter les éclairages existants au lieu d'en rajouter.
  • N'allumer les lumières que si nécessaire.
  • Louer localement le matériel, regrouper les livraisons des fournisseurs.
  • Il existe de plus en plus de modèles bénéficiant de nouvelles technologies à faible consommation (LED, LBC).
  • En installant un programmateur, ou des lampes en série de sorte à pouvoir éteindre celles qui seront inutiles, on réduit la consommation électrique.
  • Les projecteurs avec systèmes en trichromie permettent d'éviter les gélatines, ces dernières peuvent aussi être réutilisées.

 

Pensez envrionnement : limiter les piles

limiter les pilesElles sont souvent jetées alors qu'elles ne sont pas vides. Ce sont surtout des déchets dangereux qu'il faut absolument collecter et traiter. La solution ? Opter pour les rechargeables, c'est incomparablement plus économique ! Peur qu'elles ne tiennent pas la route ? Il suffit de prendre alors des Nimh (accumulateurs nickel-métalhydrure sans plomb ni cadium) faites pour les usages puissants et par sécurité, et de prévoir un jeu de piles rechargeables, rechargées auparavant. Ceci passe par l'information et la sensibilisation des techniciens pour garantir une bonne organisation.

 

Gestion éco-responsable de la sonorisation

Le son, il y a celui que l'on contrôle… et celui que l'on ne contrôle pas ! Tout l'art réside dans la manière de jouer avec les deux. Ces appareils sont de gros consommateurs d'énergie et la tendance est plutôt à la générosité en dB. Résultat : pollution massive de CO2 si c'est sur un groupe électrogène au fuel et pollution par le bruit. Réduire les dB, c'est réduire la puissance et donc la consommation d'énergie avec ce qu'elle implique. C'est aussi protéger les oreilles des participants aux concerts. On peut également privilégier le matériel compact pour alléger les transports, en louer sur place… Par ailleurs, pourquoi des micros systématiquement HF (haute fréquence) et pas à fil... ? Cela élimine également les risques.

 

Pensez l'alimentation électrique de votre événement dans une optique de développement durable

camion-groupe-électrogèneSites non raccordés au réseau :

  • prévoir un branchement provisoire, même minime, pour l'éclairage de service, ou d'extérieur. Arrêter le groupe électrogène la nuit et pendant le montage est une solution simple, économique et écologique ;
  • pour les sites récurrents non raccordés, faire installer a minima une ligne provisoire de 36 kVA - 250 kVA (branchement forain).

Sites raccordés au réseau, relayés par une seconde source : dans tous les cas, exiger des groupes électrogènes avec un pot catalytique, une bonne insonorisation, opter pour des moteurs se rapprochant le plus possible de la norme EURO 4.

 

Pour garantir l'efficacité sans gaspillage, voici les options par ordre de préférence :

  • à privilégier : groupe de secours avec un onduleur, qui s'allume seulement si nécessaire. Solution la plus écologique et économique en fuel ;
  • à éviter : groupe de secours fonctionnant en permanence avec un inverseur automatique. Ne pas oublier qu'un groupe hors charge consomme seulement moitié moins qu'en pleine charge ;
  • à proscrire : groupe de secours en synchro (Twin Pack), fonctionnant en permanence en double, c'est le mode le plus polluant.

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