L'audiovisuel et les technologies de l'information répondent à la même attitude d'économie que tout appareillage électrique. Plus ils fonctionnent, plus ils consomment d'énergie et s'usent. En synthèse : choisir du matériel qui consomme le moins d'énergie, limiter l'utilisation le plus possible, ne pas oublier que derrière le virtuel il y a des machines qui consomment beaucoup de ressources en production et qui génèrent des déchets très nocifs.
On devrait avoir le réflexe de toujours éteindre les appareils, car même en veille, ils consomment. Choisir de préférence des équipements avec interrupteur ou à défaut, la solution est de couper l'alimentation elle-même. Plus pratique encore, il est aussi possible de brancher plusieurs appareils sur une prise multiple à interrupteur ou d'utiliser des coupeurs de veille.
Les vidéoprojecteurs ont des caractéristiques très précises qui permettent de "calibrer" leur usage en fonction de la salle et du nombre de participants. Il y a un lien direct entre la puissance de projection et la consommation énergétique.
Sites non raccordés au réseau :
Sites raccordés au réseau, relayés par une seconde source : dans tous les cas, exiger des groupes électrogènes avec un pot catalytique, une bonne insonorisation, et opter pour des moteurs se rapprochant le plus possible de la norme EURO 4.
Pour garantir l'efficacité sans gaspillage, voici les options par ordre de préférence :
Restons prudents sur la course à la technologie. Le mieux est d'utiliser un outil informatique ou un appareil électrique le plus longtemps possible, même si son look, ou certaines options ne sont pas totalement "tendance". L'avantage incontestable est qu'après un certain temps, on le connaît parfaitement, ce qui est plus utile pour en tirer le meilleur parti et éviter la mise à niveau récurrente à chaque nouvel équipement. Et puis, c'est plus économique et cela génère moins de déchets.
Une réglementation existe sur les déchets électriques et électroniques ménagers et tous les téléviseurs (directive européenne DEEE transcrite en droit français). Elle prévoit que désormais, à l'achat d'un appareil électrique ou électronique, une éco-taxe soit perçue, afin de contribuer à la valorisation de ces déchets.
De plus en plus d'appareils diffusent des ondes électromagnétiques. Il n'y a pas suffisamment de recul scientifique pour prouver leur nocivité directe ou la quantifier, mais la majorité des études démontre que le risque est très grand. Le meilleur réflexe reste de les utiliser au minimum et de les couper dès que possible (ce qui fait aussi une économie d'électricité).
Une batterie nickel cadmium a une durée de vie très limitée (environ 500 charges si on vide totalement la batterie très régulièrement). Une intercom filaire pollue beaucoup moins que des talkies rechargeables. Les Ni-Cd sont plus performantes en termes de puissance mais plus difficiles à recycler que le NiMH.
Une puce électronique de 2 g = 1,2 kg de combustible fossile, 72 g de produits chimiques toxiques et 32 litres d'eau |
Les technologies de l’information et de la communication permettent de diminuer les transports. Est-ce bien nécessaire de faire venir physiquement souvent par avion un intervenant qui va parler 10 minutes et courir reprendre un taxi pour l'aéroport ? La diffusion d'une interview enregistrée ou une vidéconférence sera moins impactante sur l'environnement et souvent bien plus efficace… Des solutions peu chères existent, certaines sont même gratuites.
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